Festival International de Carthage : Une soirée jeune et endiablée avec le fameux BOOBA

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La-Femme (BOOBA) – décidément, le public du Festival International de Carthage n’arrête pas d’étonner les artistes et les critiques qui observent chaque année l’évolution de cette manifestation culturelle prestigieuse, devenue au fil du temps un véritable incubateur des stars. Tous les artistes qui se sont produits sur scène ont été agréablement surpris par l’énergie immensément positive de ce public qui connait tout sur leur vie et leurs œuvres.

Chaque artiste avait son lot de surprises et de bonheur. Ce fut le cas vendredi 11 août 2017 pour BOOBA et ses acolytes qui se sont produits sur la scène du théâtre de Carthage, devant des gradins bondés de jeunes en pleine effervescence. Les DJ qui avaient pour mission d’enflammer les spectateurs avant l’entrée en scène du King du Rap BOOBA, ne se sont pas trop fatigués, tant ce public était gonflé à fond et attendait avec impatience l’apparition sur scène de de son idole en scandant «BOOBA, BOOBA, BOOBA,…».

Après les cris stridents du public la star a fini par faire son apparition après une heure de musique électronique savamment mixées par Dj Wan et Benash et la prestation de ses beatmakers. Et c’est dans un déluge de cris, de hurlement et d’applaudissement que l’idole des jeunes a surgit du fond de la scène dans un nuage de sonorités électrique d’une puissance incroyablement forte. Avec ses apparences de Bad Boy, en jean et basket, et plein de bijoux scintillants Booba avait le style d’un athlète au corps sculpté. Une force de la nature, mais incroyablement tranquille. Il était là en chair et en os, fidèle à lui-même avec son gout pour le paraitre, mais cette fois, dans la simplicité.

Cet enfant de Boulogne –Billancourt a très vite survolté la foule déjà enflammée. Les torches des Smartphones allumées, tous debout sur les gradins, le public était déjà parti dans un voyage aux rythmes effrénés du rap pur et dur d’un artiste qui a appris à doser la musique et les émotions.

Le maitre incontesté du Rap, celui qui est allé chercher ses références au cœur des USA avant d’entamer sa longue et glorieuse carrière, celui qui a produit les fameux tubes toujours en vogue «pourvu qu’elles-mêmes» et «IZI life» n’a pas manqué d’éblouir ses fans avec ses refrains taillés au couteau et son verbe acéré d’un enfant de la banlieue chaude de Paris et qui n’est pas prêt d’oublier ses racines et des débuts. Une soirée de danse et de rythmes effrénés offerte par le Festival International de Carthage à son public jeune, amateur du rap et du hip hop en compagnie du plus prestigieux des stars de cette musique, en l’occurrence BOOBA qui a enflammé ses fans jusqu’à la transe. BOOBa détient le record de huit disques d’or, cinq disques de platine ainsi que le record des ventes des mixtapes en France, avec Autopsie Vol 3 et Autopsie Vol 4. BOOBA est le premier chanteur français de tous les temps à obtenir un disque d’or. Il a battu le record français de ventes digitales, toutes catégories confondues.

 

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