Concert d’ouverture de l’Orchestre Symphonique Tunisien saison 2018/2019

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La-Femme ( Orchestre Symphonique Tunisien ) – L’Orchestre Symphonique Tunisien dirigé par le jeune Mohamed Bouslama a célébré dans la majesté et le raffinement de la Cité de la culture le démarrage de sa saison artistique 2018/2019 et le lancement de la célébration de son 50ème anniversaire 1969-2019 avec un concert d’ouverture digne de son histoire glorieuse.

Dirigé par le chef d’orchestre Fayçal Karoui qui a dirigé jusqu’en 2012 le prestigieux New York City Ballet fondé par George Balanchine, le concert d’ouverture de l’OST qui s’est déroulé vendredi 23 novembre 2018 au Théâtre de l’Opéra de la Cité de la culture fut d’abord un hommage aux pionniers qui ont œuvré inlassablement à perpétuer l’art musical symphonique en Tunisie en démocratisant cette expression culturelle et en formant des générations successives de musiciens et instrumentistes de niveau respectable.

Il fut aussi une merveilleuse illustration de la force et de la magnificence des œuvres symphoniques qui ont traversé les siècles et les frontières des pays prouvant que la musique est un art universel qui dépasse les clivages et ne s’accommode guère de l’enfermement.

Devant une salle comble, les musiciens de l’OST ont encore interprété avec une extrême rigueur des œuvres classiques connues pour être complexes et difficiles, enrichissant le répertoire déjà riche de cette institution du Ministère des Affaires Culturelles qui retrouve à la Cité son aura et son prestige d’antan.

Et c’est avec « Le Barbier de Seville » (Ouverture) de Gioacchino Rossini que l’Orchestre Symphonique Tunisien a ouvert la soirée. L’interprétation fluide mais très rigoureuse de cette œuvre magnifique, jouée pour la première fois en 1775 a dévoilé d’emblée de grandes qualités instrumentales de cet orchestre mené ce soir-là par un Maestro qui donne à chaque sonorité le tempo qui lui sied avec grande délicatesse et une maitrise incontestée.

L’œuvre maitresse de Beethoven, en l’occurrence la 5ème Symphonie était aussi au programme, idem pour la 9ème symphonie dont l’orchestre en a joué « L’Ode à la joie ».

Le plaisir des mélomanes et des amis de l’OST ne s’est pas arrêté là.  Au programme aussi Verdi La Traviata, Cor di Zingarelle et coro di Mattadori. Et cerise sur le gâteaux   O Fortuna tirée de Carmina Burana de grand Carl Orff où le Chœur de l’orchestre a démontré ses grandes capacités vocales et fasciné le public.

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