74e Festival de Cannes : le long métrage tunisien « Bonne Mère » de la réalisatrice franco-tunisienne Hafsia Herzi a remporté le Prix du travail intégré

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La-femme (74e Festival de Cannes) – Le long métrage « Bonne Mère » de la réalisatrice franco-tunisienne Hafsia Herzi a remporté le Prix du travail intégré dans la section « Un Certain Regard » du 74e édition du Festival de Cannes 2021.

Cette compétition, vise à découvrir de nouveaux cinéastes avec 20 longs métrages en compétition, dont 6 premiers films en compétition pour le Prix de la Caméra d’Or.

Ce film est le deuxième long-métrage au crédit d’Hafsia Herzi, après son premier film “Tu mérites un amour”.

“Bonne Mère” raconte l’histoire de Noura, une femme âgée d’une cinquantaine d’années, qui travaille comme aide domestique et s’occupe de sa petite famille dans un quartier de la ville française de Marseille.

Après une longue période de chômage, son fils aîné Elias s’est impliqué au cours d’une soirée dans un braquage de station-service, il a été emprisonné pendant plusieurs mois en attendant son procès avec un mélange d’espoir et d’angoisse. Noura a cherché à alléger au maximum sa longue attente.

BIOGRAPHIE

Hafsia Herzi est née le 25 janvier 1987 à Manosque dans le sud de la France. Sa famille est d’origine modeste et la jeune fille obtient son baccalauréat STT en 2005. Mais Hafsia rêve d’être comédienne. Dès 13 ans, elle obtient un petit rôle dans un téléfilm de France 3 aux côtés de Thomas Jouannet. Elle échoue aux castings de Plus belle la vie et de Sous le soleil mais fait la rencontre de sa vie en 2005.

Elle décroche en effet un rôle dans La Graine et le Mulet d’Abdellatif Kechiche. La jeune femme a dû prendre 15 kg pour incarner le rôle. Elle a également suivi des cours de danse intensifs pour réaliser la scène finale de danse orientale, dont le tournage a duré cinq jours. L’investissement de la jeune femme s’est vu couronné de lauriers : elle remporte le prix Marcello-Mastroianni de la 64ème Mostra de Venise et le César du meilleur espoir féminin en 2008. Elle s’installe alors à Paris et poursuit sa carrière sur le grand écran.

Elle enchaîne les films d’auteurs et les rôles à la mesure de son talent. En 2008, on la voit dans Un homme et son chien de Francis Huster, aux côtés de Jean-Paul Belmondo. En 2011, elle est à l’affiche de L’Apollonide : Souvenirs de la maison close de Bertrand Bonello, sélectionné au Festival de Cannes.  Sa carrière continue d’époustoufler le public lorsqu’elle apparaît dans La Marche de Nabil Ben Yadir qui retrace les débuts de SOS Racisme en 2013.

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