Hier, Le concert de celebration du centenaire du Grand Orgue de la cathédrale de Tunis était époustouflant

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  • Epoustouflant et Historique !
  • C’était la commémoration du centenaire du Grand Orgue de la cathédrale de Tunis
La-femme (centenaire du Grand Orgue de la cathédrale de Tunis) – Hier. Le concert de célébration du centenaire du Grand Orgue de la cathédrale de Tunis a été à la hauteur de toutes les attentes et de la valeur de l’instrument.
On a dû ajouter des chaises aux 800 places de la cathédrale ; Corps diplomatique, jeunes amateurs de musique, des personnalités connus, des inconnus, des curieux, des amoureux de Tunis… (un couple italien  nous apprend avec gratitude qu’il est venu exprès de Rome pour assister à la résurrection du Grand Orgue).
« jamais la Cathédrale de Tunis, ouverte à tout le monde, n’a vu autant de monde » a déclaré dans son introduction, Mgr Hilario Antoniazzi, archevêque de Tunis, très ému (il prend sa retraite et part bientôt à Jérusalem).

En peu de mots, le Grand Orgue, est à lui seul un orchestre

Le plus grand d’Afrique ! Il s’agit d’un joyau de la célèbre Maison Mutin-Cavaillé-Coll, commandé en 1921, et inauguré le 28 octobre 1923 à Tunis. Il se trouve sur la Tribune de la Cathédrale construite entre 1893 et 1897.
Il n’est pas fréquent de trouver un orgue de cette époque dans le monde, la plupart ont disparu (détruits, remplacés etc), d’où l’excitation du concertiste orgue, Jean-Cyrille Gandillet de réanimer un corps mort historique.
« Voilà, notre cher Orgue, parti de nouveau pour cent ans de vie »dira mon Mgr Antoniazzi, pas peu fier.
Cet instrument de trois claviers de 56 notes et un pédalier de 30 marches se compose depuis l’origine de 33 jeux réels et 1853 tuyaux (oui!). Certains jeux dits « de pédale » fonctionnent par dédoublements pneumatiques à partir de deux jeux réels. Sur le sujet, je vous conseille de découvrir les entrailles de cette pièce.

Les Petits chanteurs de Monaco étaient là… et bel et bien là

Chants sacrés et profanes exécutés par les Petits chanteurs de Monaco et la Maitrise de la cathédrale de Monaco ont répandu plaisir et jubilation. Difficile de décrire l’état de grâce du public, les applaudissements, la jubilation étaient euphémismes. « Ce qu’il y a de beau dans la voix, disait le poète Christian Bobin, c’est qu’il n’y a pas deux pareilles »
Une grande joie, voire de la fierté et une immense satisfaction poyur ceux qui étaient là, pour avoir activement participé de bout en bout, à cette aventure « historique ».

Source ; Hamma Hannachi

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