La-Femme (Face aux défis environnementaux) –Les défis environnementaux actuels, changement climatique, perte de la biodiversité, pollution, épuisement des ressources naturelles, menacent les équilibres écologiques et sociaux à l’échelle mondiale. La Tunisie, à l’instar de la majorité des pays en voie de développement, n’est pas exclue de ces menaces. Elle fait face à des problèmes majeurs, tels que la pollution plastique, la désertification, la gestion des déchets, la gestion des ressources en eau, la gestion et la valorisation des eaux usées traitées, le manque d’espaces verts ou encore le développement des énergies renouvelables.
La Tunisie est également confrontée à des risques climatiques importants, en particulier dans le secteur agricole, qui représente près de 10 % du produit intérieur brut et demeure très sensible aux aléas climatiques. Face à ces urgences, la société a besoin de solutions concrètes, innovantes et durables.
Dans ce contexte, la crise environnementale mondiale impose une transformation profonde des sociétés, dans laquelle l’enseignement supérieur et la recherche scientifique appliquée jouent un rôle central dans la transition écologique. Les systèmes éducatifs, et en particulier l’enseignement supérieur, sont appelés à accompagner cette mutation en répondant aux défis de l’urgence climatique, de la raréfaction des ressources naturelles et de la nécessité d’un développement plus durable et équitable. L’enjeu est de doter les jeunes de compétences nouvelles et pertinentes, de soutenir/promouvoir une recherche appliquée et collaborative, et de faire des établissements universitaires de véritables laboratoires vivants de la soutenabilité et de la durabilité. Il convient également d’accompagner les jeunes dans la mise en œuvre de projets et la création de start-ups intégrant pleinement les enjeux environnementaux.
Dans le cadre de la coopération entre la Tunisie et l’Union européenne, un programme dédié à l’environnement, « Tunisie Verte et Durable » pour l’appui à l’action environnementale en Tunisie, portant sur plusieurs composantes a été signé. Ce programme porte sur plusieurs projets dédiés aux secteurs clés liés à l’environnement en Tunisie. L’enseignement supérieur et la recherche scientifique, en tant que piliers de la formation des compétences et de la contribution à la résolution des défis environnementaux, sont concernés par ce programme de coopération à travers l’une de ses composantes phares : le projet d’Appui à la Recherche et l’Enseignement Supérieur dans le Secteur de l’Environnement (ARESSE) qui vise la formation, l’employabilité, la recherche verte et le transfert de technologies dans le secteur de l’environnement.
Objectifs du projet ARESSE :
- Un système efficace de formation aux compétences vertes est mis en œuvre
- Les activités de recherche sont plus appliquées et mieux orientées vers les besoins socio-économiques
- Les municipalités et les acteurs socio-économiques locaux sont appuyées dans le domaine de l’environnement
Le projet ARESSE se décline en plusieurs activités :
Composante 1 : Formation et employabilité
Composante 2 : Recherche collaborative et culture environnementale
Composante 3 : MOBIDOC Green
L’Agence Nationale de la Promotion de la Recherche scientifique organise le 18 Juin 2025 un événement intitulé « VERT’DEMAIN : une initiative pour relever les défis environnementaux »
Objectifs généraux de l’événement :
Le séminaire « VERT’DEMAIN : ARESSE au service des défis environnementaux » a pour objectifs :
- Informer sur le projet, sa durée, son démarrage, ses composantes et son processus de mise en œuvre
- Présenter l’état d’avancement du projet ARESSE
- Débattre sur des concepts d’actualité dans le secteur de l’environnement :RSE, Empreinte carbone,…
- Lancer une dynamique autour de la transformation écologique de l’Enseignement Supérieur
- Sensibiliser et diffuser une culture écologique
Public cible :
- Établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
- Ministères concernés (Enseignement Supérieur, Environnement, Économie).
- Organisations d’employeurs et représentants du secteur privé vert.
- Jeunes chercheurs, doctorants, représentants d’associations, étudiants.
- Start up dans le secteur de l’environnement.
- Société civile.