La-Femme (erreur médicale) – S.V. est la maman placée sous mandat d’arrêt, ce mercredi 26 février 2020, par un juge d’instruction de Bruges. La femme est suspectée de l’homicide involontaire de son fils âgé de deux ans après lui avoir donné une dose trop importante de médicament.
La maman, originaire de Turnhout, avait simplement peur que son enfant souffre pendant la nuit car il venait de se faire opérer des amygdales. Mais au lieu de le soulager, S.V. lui a malheureusement ôté la vie par manque de prévoyance en dépassant la dose autorisée de calmants à donner à son enfant de deux ans, rapporte le Nieuwsblad.
Le vendredi 7 février, le garçon se faisait opérer et était autorisé à quitter l’hôpital sous surveillance. Déjà le lundi précédant l’opération, la maman s’était renseignée sur un groupe Facebook en demandant des conseils à d’autres mamans. «Mon petit garçon doit se faire opérer vendredi. J’ai peur, car quand cela a dû arriver à sa sœur, ce fut un vrai désastre. Surtout la nuit. Pour la journée, je suis bien équipé avec des glaces et des yaourts, mais comment passer les nuits ? », écrivait-elle, comme le rapportent nos confrères.
Neuf jours après son opération, le dimanche 16 février, le garçon est décédé. Une mort résultante d’un homicide involontaire. Car la justice ne pense pas que la maman a tué son fils intentionnellement. Elle lui aurait simplement donné trop d’analgésiques, de type Perdolan. Elle avait d’ailleurs posté, deux jours plus tard et toujours sur le même groupe Facebook, un message pour expliquer que son enfant était mort après avoir vomi dans son sommeil. « Il était faible et, en raison de son âge, il n’a pas eu le réflexe de tourner la tête ou de tousser. Il est mort dans mes bras sans douleur».
Présentée mardi matin au juge d’instruction qui l’a placée sous mandat d’arrêt pour homicide involontaire, elle a pu sortir mercredi matin pour assister aux funérailles de son fils. Elle a dû suivre la cérémonie dans une pièce séparée, à part de sa famille.
La suspecte comparaîtra vendredi devant la chambre du conseil à Bruges, qui devra décider de prolonger ou non la détention préventive. La peine maximale pour un homicide involontaire est de deux ans de prison.