Volubile et n’hésitant pas à utiliser ses flèches si bien acérés, Abir Moussi serait une victime qui vient de gagner aux Municipales 2018

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La-Femme – Abir Moussi, présidente du Parti Destourien Libre (PDL), considère que son parti a bien réussi les élections municipales 2018 : «nous nous sommes présentés dans seulement 31 municipalités et nous avons réalisé d’excellents résultats dans 28 municipalités. Nous avons été classés au troisième rang dans 20 d’entre-elles, en devançant les partis actuellement au pouvoir» …et de renchérir ; «A Siliana, nous sommes premiers, loin devant les autres partis».

Volubile, intransigeante et n’hésitant toujours pas à utiliser ses flèches si bien acérés, pour ne pas dire empoisonnées, contre les uns et autres, sans épargner l’ennemi « Ennahdha », Abir Moussi est intervenue dans l’émission « Midi Show », ce vendredi 11 mai 2018, pour revenir sur les « performances » de son parti aux municipales, mais également sur les événements du 2 mars 2011. Une date marquante mentionna-telle en rappelant le procès relatif à la dissolution du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), qu’elle a qualifié « de procès de la honte ».

Tentative désespérée de déstabilisation,

La présidente du PDL est revenue, par la suite, sur sa condamnation par contumace à 6 mois de prison pour usage de gaz lacrymogène le 2 mars 2011. Notons qu’elle a été innocentée par la Cour d’Appel de l’époque, mais que la Cour de Cassation a cassé cette décision, ce qui a conduit à sa condamnation par contumace.
« Alors que jJe suis présidente d’un parti avec pignon sur rue et mes coordonnées sont accesibles à tous, je n’ai appris ma condamnation par contumace que quelques jours avant le début de la campagne des municipales 218, soit le 11 avril 2018 lors de mon passage sur la chaîne Attessia TV », a-t-elle dit.

Tout le monde sait, poursuit-elle, que : « j’ai été victime de violences politiques et d’une tentative d’assassinat.  J’ai porté plainte auprès du Chef du gouvernement de l’époque, Béji Caïd Essebsi, du ministre de la justice, de l’Intérieur et même de la Ligue des Droits de l’Homme. Personne ne m’a écoutée ! Mon bureau a été fermé et j’ai été traduite devant la Justice ! » , 

« De plus, en tant qu’avocate, je devais bénéficier d’un soutien et d’un accompagnement de la part de l’Ordre National des Avocats Tunisiens (ONAT), conformément à l’article 46 du décret relatif à l’avocatie, mais il n’en était rien »

 « La condamnation par contumace n’était qu’une tentative de me déstabiliser et de déstabiliser le parti. Dieu merci, nous ne l’avons pas été et nous avons réussi notre campagne électorale, au même titre que les municipales », a-t-elle assuré.

Embroglio de persécussion et d’injustice

Continuant de plus belle, Abir Moussi renchérit :« A-t-on jugé celle qui m’a tirée par les cheveux au Tribunal ? Non ! J’ai de suite porté plainte contre elle et à ce jour, rien n’a été fait. On est venu m’accuser par la suite, d’une agression que je n’ai pas commise ! ».

Abir Moussi a évoqué la présumée victime (un certain Nabil Ben Chich selon elle) Ce dernier, assure-t-elle, a affirmé avoir signer un papier dont il ignorait le contenu avant l’éclatement de l’affaire.

Malgré cela, la Justice aurait continué àpoursuivre l’avocate (Abir Moussa) sans respecter les procédures légales, tout en dénonçant d’Ennahdha (sans citer ouvertement ce parti) « Nous avons porté plainte contre une organisation des Frères( khouanjia, se plait-elle à direpour les financements qu’elle reçoit du Qatar et pour son implication dans le terrorisme. Pourtant, la Justice n’a pas bougé ! Alors que moi, je suis avocate, protégée par un texte de loi, et on me condamne par contumace pour une affaire dans laquelle j’ai été innocentée », s’est-elle encore lâchée.

 Ennahdha serait responsable de tous les maux…!

Abir Moussi a affirmé que son affaire va encore durer et que ce sont des adversaires politiques, qui ne connaissent rien de la démocratie, qui y sont impliqués. « Ils ont dissout un parti centenaire lors d’un procès de la honte. Ils ont jugé une avocate ayant défendu son parti et ses droits, et on vient dire que l’on souhaite défendre la démocratie ! J’ai été la première victime des violences politiques après 2011″

La présidente du PDL a considère, à la fin, qu’il est grand temps que la Justice tunisienne se penche sur les infractions d’Ennahha, commises durant « son règne en Tunisie depuis 2012 ».

D’après elle, Ennahdha serait responsable de la montée du terrorisme en Tunisie…

  • Tout commentaire serait, dans ce cas d’espèce, difficile à ewprimer… Il est malheureux qu’une dame présidente d’un parti politique et ayant sa personnalité et son aplomb, n’ait pas de stratégie de communication. Il est dommage aussi que certains médias donnent prioritairement la parole à de grandes gueules et relaye ces incohérences. (La Rédaction)

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