Hyundai Ioniq 5 (2021)… Photos et toutes les infos

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La-Femme (Hyundai Ioniq 5) – Plus qu’une nouvelle voiture, cette Ioniq 5, avec son design années 1980 et une plate-forme technique inédite, jette les bases d’une nouvelle famille de 100 % électriques chez Hyundai.

La mode est un éternel recommencement. Encore faut-il sentir le retour en grâce d’une tendance qui a cartonné par le passé. En annonçant dès 2019, via le concept car 45 EV, les grandes lignes de cette Ioniq 5, Hyundai a tablé, comme certains musiciens qui se sont remis au synthétiseur, sur le come-back des années 1980. Rendant un hommage appuyé à Giugiaro, auquel on doit, entres autres, la DeLorean et, surtout, la première Volkswagen Golf. Cette “5”, supervisée par le Belge Luc Donckerwolke, interpelle par son côté anguleux ou ses optiques singeant, via des LED, les pixels d’un vieux jeu vidéo.

Des dimensions confortables

De quoi typer ce SUV de 4,63 m de long sur 1,89 m de large et 1,60 m de haut, proche d’un Peugeot 5008. À bord, les matériaux recyclés et équipements high-tech sont de la fête, notamment un affichage tête haute à réalité augmentée projetant sur le pare-brise une image équivalente à un écran 44 pouces ! On peut toutefois regretter que ce n°5 calque trop Mercedes avec ses deux écrans juxtaposés de 12,2 pouces (celui du centre est tactile).

À l’avant, en l’absence de tunnel central et avec le plancher bien plat, il est possible d’accéder facilement au volant par le côté passager, comme sur le premier Renault Espace. Tandis qu’à l’arrière, les passagers disposent d’une banquette coulissant sur 20 cm. De quoi prodiguer une belle sensation d’espace grâce à un empattement gigantesque (3 m), qui équivaut à celui d’une limousine comme l’Audi A8.

Un temps d’avance

C’est l’un des nombreux avantages de la toute nouvelle plate-forme E-GMP que ce Ioniq 5 inaugure au sein du groupe ­Hyundai-Kia. Accueillant dans le plancher les batteries déclinées en deux propositions (52,8 kWh et 72,6 kWh), cette base autorise aussi soit la propulsion, comme la Volkswagen ID.3, avec un moteur développant 125 kW (170 ch) ou 160 kW (218 ch avec la grosse batterie), soit les quatre roues motrices, avec un moteur complémentaire (70 kW) logé sur le train avant. Si, avec 605 Nm de couple, cette dernière version promet les plus belles performances (0 à 100 en 5,2 s), la meilleure autonomie annoncée (500 km sous le cycle WLTP) est l’apanage du duo deux roues motrices et grosse pile.

Notez qu’après la Porsche Taycan, cette Ioniq 5 est la deuxième électrique du marché à passer une tension de 800 V, soit le double des autres, ce qui lui permet d’accepter des puissances de charge jusqu’à 220 kW sur bornes rapides, et donc de raccourcir le temps du plein. De quoi expliquer aussi le récent ralliement de Hyundai au réseau Ionity, qui compte quelque 45 stations en France. Bref, déjà en avance sur la concurrence en matière de rayon ­d’action avec ses modèles électriques actuels, Hyundai se donne de nouveaux moyens pour rester en pole. Reste à savoir si, avec un tarif de base autour des 41 000 €, cette “5” plaira à un public plus large que les fans des années 1980.

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