Le torchon brule entre l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens et l’université privée ESPRIT

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La Femme (ESPRIT) – Le torchon brule entre l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens et certaines écoles de formation d’ingénieurs dont particulièrement la plus prestigieuse, à savoir ESPRIT depuis que le Doyen de l’OIT Kamel Sahnoun, a déclaré que les diplômes délivrés par certaines écoles privées d’ingénierie ne seraient plus reconnus par son instance et que son instance doit contrôler la qualité de la formation.

Face à cette tournure inquiétante des événements à quelque jours de la rentrée universitaire, le fondateur de l’École supérieure privée d’ingénierie et de technologie ou ESPRIT, Tahar Belakhdar, a réagi ce vendredi sur les ondes de la radio Shems FM.

Selon lui, cette tempête n’a pas lieu d’être car seul le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui accorde les autorisations est habilité à reconnaître et à contrôler les écoles d’ingénierie qui ne respectent pas le cahier de charge et à s’assurer de leurs engagements à offrir une formation de qualité.

Belkhdar a déclaré respecter l’OIT et ses prérogatives, mais il a insisté que l’Ordre n’a pas le droit d’exercer ce contrôle puisque son rôle est de défendre les ingénieurs et de veiller à leur assurer de meilleures conditions de travail.
Selon Belakhdar, le ministère a son système d’évaluation des écoles privées d’ingénieurs pour examiner leur adhésion aux cahiers des charges, en fonction de quelques critères essentiels dont le niveau de l’étudiant à l’inscription, le taux des enseignants permanents et leurs niveaux, le taux d’encadrement des étudiants, la qualité des espaces et des équipements dédiés à la formation.
Il a ajouté que chacun doit rester dans son rôle, avant d’attaquer l’actuel Doyen des ingénieurs Kamel Sahnoun qui a, selon lui, des ambitions politiques : « Il veut apparemment devenir ministre de l’Enseignement supérieur sur notre dos ».

Le Doyen d’ESPRIT a insisté que son écolé est reconnue à l’échelle internationale et qu’elle a une triple accréditation ajoutant : « 2000 ingénieurs sortent chaque année de son école. 80% parmi eux sont embauchés à l’étranger. Ce qui dénote la qualité de la formation préconisée reconnue à l’échelle internationale. »

Il a conclu son intervention en déclarant que le Doyen de l’OIT est dans le tort et qu’il ne va pas céder à son chantage.

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